Channel 7
PODCAST | Bénédicte Prot avec Pierre Salvadori, réalisateur de En liberté!.
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Rencontre avec Pierre Salvadori, qui a fait se tordre de rire le public de la 50e Quinzaine des réalisateurs avec En liberté!, pour parler de la manière dont il joue dans ce film de la narration, de la bienveillance dans le regard, du fait que l’intrigue loufoque qu’il propose ici n’est pas la clef du film, des histoires d’amour qu’on y trouve, des drôles de nom des pizzas du stand face au commissariat…
En liberté!: Une scène façon film de flics américain des années 70, avec générique en grosses lettres jaunes, ouvre En liberté! de Pierre Salvadori. On la retrouvera plusieurs fois au fil du récit, différente à chaque fois selon l’humeur de la mère qui raconte cette histoire à son fils, une fliquette clouée à son bureau (Adèle Haenel) qui se rend compte que son héros de mari défunt était en fait un ripou et cherche, à l’insu de son collègue et amoureux secret (Damien Bonnard) à rattraper le tir vis-à-vis de l’innocent que ses magouilles ont fait condamner (Pio Marmai), devenu incontrôlable. C’est bien simple, si ses accès de rage débridée nous font bien rire, la femme qui l’aime et l’a attendu jusqu’à sa sortie de prison (Audrey Tautou) ne le reconnaît plus. Quelques récits emboîtés, casses de bijouterie et visites au club sado-masochiste Maman travaille plus tard, la scène du début pourra revenir, dans une version apaisée. Entretemps, on rit au larmes.
