Louise Hémon, artiste contemporaine de vidéos, réalisatrice de documentaires et de pièces de théâtre, arrive à Cannes avec son premier long-métrage “L’Engloutie“, dans la Quinzine de Réalisateurs. lest film raconte l’histoire d’une jeune institutrice, vers la fin du 19ème siècle, qui arrive dans un petit hameau de montagne. Un film naturaliste dans les choix visuels et un parcours de croissance de la protagoniste qui découvre sa la force humaine de sa nature féminine.
Tourner dans un village en haute montagne, avec beaucoup d’acteurs non-professionnels: un choix risqué
Louise Hémon a choisi de tourner “L’Engloutie” dans un vrai village dans les Alpes Franco-Italiuennes, très en haut, avec beaucoup de neige, dans une zone qu’elle connaissait bien: une choix finalement plus difficile à gérer dans la pratique, mais qui a donné au film un réalisme quasi documentaire et un force visuelle importante. Le contraste entre l’extérieur très blanc et lumineux de la neige et l’intérieur des maison très sombre ont aidé dans la narration du parcours intérieur de la protagoniste.
Plot
1899. Hautes Alpes. Soudain est un hameau encerclé par la neige sur les hauts plateaux d’une montagne reculée. Ses habitants voient arriver, par une nuit de tempête, Aimée, une jeune institutrice, laïque et républicaine, qui restera le temps de l’hiver pour faire l’école à une poignée d’enfants. Mais peu après son arrivée, une avalanche engloutit un premier montagnard…