PODCAST | Bénédicte Prot avec Céline Sciamma, réalisatrice de Portrait de la jeune fille en feu.
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Céline Sciamma nous parle de son superbe quatrième long-métrage, de l’idée de départ, de l’envie de chroniquer la naissance d’un amour et son souvenir (et son immensité, sa force émancipatrice…) avec tous les outils de la mise en scène, de construire une alchimie entre un discours amoureux et un discours sur l’amour. La scénariste-réalisatrice évoque aussi la période historique choisie, la construction d’un language faisant aussi une place à l’intellection du spectateur, le rapport horizontal entre artiste et modèle, l’évacuation de l’adversité du contexte patriarcal passant par l’élimination des hommes à l’image, ses comédiennes Adèle Haenel et Noémie Merlant, l’utilisation de la musique dans le film.
Portrait de la jeune fille en feu: 1770. Marianne est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d’Héloïse, une jeune femme qui vient de quitter le couvent. Héloïse résiste à son destin d’épouse en refusant de poser. Marianne va devoir la peindre en secret. Introduite auprès d’elle en tant que dame de compagnie, elle la regarde. Prix du scénario – Cannes 2019