Lina Soualem, réalisatrice, est une des membres du jury des Giornate degli Autori. Elle est à sa troisième présence au festival de Venise, mais dans ce cas l’experience est différente. On en a parlé dans cet entretien, entre les projections des films de son prix.
Un’autre perception du festival
Lina Soualem nous dit que quand on présente un film on est dans un tourbillon organisée par autres gens et on doit suivre. Plus, on reste que peu de jours et on arrive pas à vivre l’événement. Dans ce cas là l’expérience est totalement différente: on peut profiter des films, et pas seulement de ceux de sa section, et on rencontre des autres professionnels qu’on n’aurait pas peut-être eu l’occasion à rencontrer autrepart.
Pas des critères spécifiques, on regarde et on discute
Lina Soualem nous expliques que les films de la section en compétition des Giornate degli Autori sont très différents de genre, de provenance, il ya des premiers films et aussi des troisièmes, des docu-fictions aussi . “Pour ça on s’est pas donné des critères à l’avance. On regarde et on ressent , on attend le coup-de-coeur. Si on n’aura pas le même, on en parlera. Et on s’amusera bien.”
Forme et contenu
Lina Soualem cherche ces deux choses dans un film. La forme la fascine et les emotions quel le contenu du film amène sont très importante aussi . “je cherche pas le message, le films sont pas faits pour prouver quelque chose , ils sont faits pour nous faire ressentir des expériences et provoquer des émotions et arriver à entrer dans l’univers du réalisateur ou réalisatrice sans devoir se poser des questions est dejà une chose énorme et un résultat dont être contents”.